Transports

Transports ferroviaires et vibrations : Faisons appliquer les textes

Si la pollution sonore des voies ferrées est mal encadrée en France, elle peut espérer une avancée au travers de la Loi
d’orientation des mobilités (LOM) votée le 24 décembre 2019. En effet, les articles 90 et 91 de cette loi prévoient la prise
en compte des pics de bruit et des vibrations comme nouveaux indicateurs de gêne. Encore faut-il que cette loi soit
traduite dans des textes d’application.

> le communiqué du MAARR (Mouvement Associatif Anti-nuisances des Riverains du RER A)

Le projet « Bus Entre Seine » est d’utilité publique

À la suite de l’avis favorable du commissaire-enquêteur et de l’approbation du projet par le Conseil d’administration d’Île-de-France Mobilités, la déclaration d’utilité publique du projet Bus Entre Seine a été prononcée le 31 août 2022 par les préfets du Val d’Oise et des Yvelines.

La déclaration d’utilité publique confirme l’intérêt général de l’opération d’aménagement et ouvre la voie à sa réalisation en prenant en compte les propositions d’Île-de-France Mobilités pour maîtriser les effets indésirables du projet sur l’environnement et la santé humaine. En réponse aux observations du commissaire-enquêteur (deux réserves et plusieurs recommandations), Île-de-France Mobilités a présenté des engagements en matière de conception, de concertation et d’organisation du chantier, avec notamment la préservation d’alignements d’arbres à Argenteuil et la réalisation d’aménagements cyclables.

La prochaine étape consistera à lancer les études détaillées en vue des travaux préparatoires (déplacement des réseaux d’eau, gaz et électricité) en 2025.

Le projet Bus Entre Seine vise à améliorer les déplacements des voyageurs sur le territoire d’Argenteuil, Bezons, Sartrouville et Cormeilles-en-Parisis, notamment par l’aménagement de voies bus dédiées. Il renforcera ainsi la régularité des lignes et réduira les temps de trajets entre le pont de Bezons (tramway T2) et les gares d’Argenteuil (Transilien J), Sartrouville (RER A, Transilien L) et Cormeilles-en-Parisis (Transilien J).

Pour en savoir plus : https://www.bus-entre-seine.fr/

Enquête publique « Bus entre Seine »

Du 6 novembre au 11 décembre, Île-de-France Mobilités organise une enquête publique autour du projet « Bus Entre Seine ». Elle a lieu dans les communes d’Argenteuil, Bezons, Sartrouville et Cormeilles-en-Parisis.

Le projet prévoit l’aménagement de voies dédiées aux bus et d’un itinéraire cyclable continu pour une partie du tracé ainsi que des mesures d’accompagnement en faveur des bus pour l’autre partie. Au total, ce sont 16,5 km de lignes de bus qui seraient optimisées pour mieux desservir le territoire, augmenter la régularité des lignes et réduire les temps de trajets entre le pont de Bezons et les gares d’Argenteuil, Sartrouville et Cormeilles-en-Parisis pour 62 000 voyageurs quotidiens.

Pour découvrir le projet, connaître les dates des permanences tenues par le commissaire enquêteur et donner votre avis, rendez-vous sur www.bus-entre-seine.fr.

Jusqu’au 11 décembre, le public peut participer en ligne à l’enquête publique Bus Entre Seine ! Rendez-vous sur www.tcsp-projet-busentreseine.enquetepublique.net et donnez votre avis sur les aménagements dédiés aux bus prévus à Argenteuil, Bezons, Sartrouville et Cormeilles-en-Parisis.

Passerelle mode doux sur la Seine : la dernière travée a été posée

Le 8 mars, le dernier tronçon de la passerelle a été gruté et mis en place. Rivée sur les piliers en béton du nouvel ouvrage ferroviaire réalisé à Bezons, la passerelle métallique permettra de relier Houilles à la Défense en 15 minutes à vélo. Les piétons et les personnes à mobilité réduite pourront aussi l’emprunter. La mise en service est prévue pour l’été 2022.

C’est un projet de 8,2  millions d’euros, partagés à part égale entre la Région, les départements des Hauts-de-Seine et des Yvelines et l’agglo des Boucles de Seine. Il s’inscrit dans le cadre du prolongement à l’ouest du RER E, jusqu’au Mantois.

Depuis l’origine, il y a plus de dix ans, ce projet d’envergure a été porté conjointement par des élus de la Boucle et les associations locales, notamment Réseau Vélo 78, avec le soutien du Cadeb. C’est à ce titre un projet exemplaire, dont nous nous félicitons de la bonne fin.

Pour en savoir plus :

Lancement d’une enquête sur le projet RD186 entre le Pont du Pecq et le Pont de Chatou

Le projet porté par la communauté d’agglomération et le Département vise à répondre à plusieurs enjeux : offrir un parcours continu et sécurisé pour les cyclistes depuis le pont du Pecq jusqu’au pont de Chatou (soit 4 km), dans un milieu urbain de qualité où l’espace public est déjà très occupé, sans diminuer la fluidité du trafic automobile en intégrant un réaménagement de la place de la République au Vésinet (appelé communément « rond-point du Pecq »); et aménager les accès cyclables aux trois gares RER à Chatou et au Vésinet ainsi qu’aux collèges et lycées situés à proximité (soit 4 km supplémentaires).

Il s’agit donc « d’aménager des itinéraires cyclables qui soient le plus possible séparés du trafic routier, qui soient faciles et pratiques à utiliser, et qui préservent la qualité paysagère des lieux. »

Ce projet fait actuellement l’objet d’un questionnaire ouvert aux habitants des communes concernées mais aussi des usagers tous modes qui l’empruntent.

Réseau Vélo 78 et le Cadeb se félicitent de ce questionnaire et vous invitent à y répondre, en regrettant toutefois que les objectifs du projet ne prennent absolument pas en compte les piétons. Alors que ceux-ci sont des acteurs importants des circulations dites douces et qu’en cette période d’épidémie, c’est une mobilité essentielle.

De plus, le Cadeb demande qu’une attention particulière soit apportée à la préservation du patrimoine bâti et arboré.

> Voir l’enquête

Le coronavirus va-t-il favoriser le développement du cyclisme urbain ?

La crise sanitaire donnera-t-elle un coup d’accélérateur aux aménagements de circulations douces ? C’est ce que souhaitent de nombreux acteurs  qui font valoir les atouts du vélo dans le domaine du transport. Ceci pour éviter, lors du déconfinement, un  recours massif à la voiture individuelle au détriment des transports en commun.

De son côté, la Région annonce vouloir investir 300 millions d’euros dans le réseau de voies cyclables en Île-de-France et dans des pistes cyclables provisoires qui permettront les déplacements à vélo sécurisés à la sortie du confinement.

La Région ÃŽle-de-France, qui vise les 2 millions de déplacements quotidiens à vélo en 2021, a  décidé d’anticiper et de revaloriser son soutien à l’initiative « RER Vélo », imaginée par le Collectif Vélo ÃŽle-de-France, qui regroupe plus de 30 associations cyclistes franciliennes (dont Réseau Vélo 78). Son objectif : améliorer le réseau cyclable en ÃŽle-de-France pour y développer l’usage du vélo.

Une pétition est lancée pour demander à tous les élus de la Communauté d’Agglomération St. Germain Boucles de Seine (CASGBS) de mettre en œuvre les pistes provisoires ou « coronapistes » qui aideront à soulager les transports en commun en cette période d’épidémie.

Pour le Cadeb, ce déploiement pourrait se réaliser dans le cadre d’un groupe de travail avec participation dc  toutes les associations concernées, sous maitrise d’ouvrage de la CASGBS.

Plus d’informations sur le site Internet de Réseau Vélo 78

Europacity, la ligne 17 du Grand Paris Express et la Tangentielle Nord

Dans un communiqué en date du 9 octobre, l’Association des Usagers des transports d’Ile-de-France (FNAUT Ile-de-France) réagit à la possible remise en cause par le gouvernement de l’énorme projet Europacity, au niveau du triangle de Gonesse, dont la  presse se fait l’écho.

Un abandon dont ne pourraient que se féliciter toutes les associations environnementales affiliées à France Nature Environnement (FNE), fermement opposées au projet.

Dans ces conditions, indique la FNAUT, il serait incompréhensible que la Société du Grand Paris (SGP)  démarre les travaux de la gare de la ligne 17 du Grand Paris Express (GPE) destinée notamment à desservir le centre commercial en projet.

En conséquence, la FNAUT demande « le gel immédiat de tous les travaux concernant la ligne 17 du GPE. » et souhaite « que soit mené un débat public sur les besoins d’aménagement et de transports dans ce secteur. »

Elle estime que « pour répondre aux réels besoins de transport des habitants, les 3 Milliards d’Euros de la ligne 17 peuvent être bien mieux utilisés ailleurs » en citant parmi d’autres projets les extensions du T11 (Tangentielle Nord) vers Sartrouville, avec desserte d’Argenteuil, et vers Noisy-le-Sec.

> Le communiqué de l’AUT

L’agglo adopte le plan vélo 2019-2026

Le Conseil communautaire de la Communauté d’agglomération Saint-Germain/ Boucles de Seine a adopté jeudi 9 mai un plan vélo à horizon 2026 qui verra de nombreux projets se déployer dès cette année.

Un projet matérialisé par la création de près de 80 km d’itinéraires cyclables créés sur les six  prochaines années et le lancement des études de faisabilité pour l’amélioration des franchissements de Seine et de la RN13 à vélo. Par ailleurs un certain nombre de dispositifs et d’incitations vont être mis en place afin qu’un plus grand nombre de nos concitoyens utilise le vélo.

L’élaboration de ce plan a commencé dès 2018 et a associé des adeptes du vélo – habitants des différentes communes du territoire et associatifs  – dans le cadre d’un « Comité vélo ».

Pour Réseau Vélo 78, qui a participé au Comité vélo, « l’intention est bonne mais il faudra suivre dans les faits sa mise en œuvre. »

> Télécharger le plan
> Télécharger la carte de déploiement du réseau
> Plus d’informations sur le site de Réseau Vélo 78

Le fonds interdépartemental pourrait financer la Tangentielle Nord (T11)

La présidente du Conseil départemental du Val d’Oise en a fait l’annonce dans une récente interview au Parisien. Marie-Christine Cavecchi, devenue également première présidente du fonds de solidarité interdépartemental d’investissement, cite le prolongement du Tramway T11 comme exemple de projet finançable par ce fonds. 

Cet outil,  créé par les sept départements franciliens, a pour objet la mise en Å“uvre de projets d’investissement d’intérêt interdépartemental. Doté d’un budget de 150 M€ pour sa première année d’existence, le fonds de solidarité est alimenté par les contributions des départements, les Hauts-de-Seine (62 M€) et les Yvelines (27 M€), à l’initiative de l’opération, étant les principaux financeurs.

Souhaitons que le département des Yvelines, après le Val d’Oise, appuie l’intervention du fonds pour participer au financement du prolongement du Tramway T11 (ex tangentielle Nord) depuis Epinay (93) vers Argenteuil (95) et Sartrouville (78). Un beau projet interdépartemental de désenclavement urbain, correcteur d’inégalités territoriales,  précisément l’un des objectifs à l’origine de la création du fonds.

Toutefois, compte-tenu de l’importance de l’investissement (800 M€ pour le prolongement Ouest), les principaux financeurs attendus sont l’Etat et la région Ile-de-France, dans le cadre du prochain contrat de plan État-région.   

Protection de la forêt de St Germain : des avancées et des reculs

Qui dans notre communauté d’agglomération n’a pas arpenté un jour la forêt de Saint-Germain? Elle accueille en effet environ 3 millions de visiteurs par an. Et c’est une forêt fragile soumise à la pression grandissante des agglomérations qui l’environnent. Elle est traversée par des routes, des voies ferrées. Le nouveau projet très inquiétant de tram-train pour relier les gares de Saint-Germain grande ceinture et du RER à Saint-Germain-en-Laye a déjà eu pour conséquence des défrichages supplémentaires mordant encore une fois sur les surfaces boisées.

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