A Cormeilles, l’extraction du gypse pourrait continuer en souterrain

P1060626En 2016, les possibilités d’extraction à ciel ouvert du gypse dans la carrière « Lambert » à Cormeilles-en-Parisis seront épuisées. Afin de pérenniser son activité sur le site, avec notamment une usine qui emploie 150 salariés pour la fabrication de plâtre, l’entreprise Placoplatre a demandé l’autorisation de continuer l’exploitation en souterrain sous la butte des bois de Cormeilles pour une durée de 30 ans. L’extraction du gypse s’effectuera en creusant entre 50 et 80 m sous terre des galeries de 8 m de large, en laissant entre elles des piliers carrés de 10 m de côté. Les galeries sont remblayées au fur et à mesure pour une mise en sécurité définitive. D’après les études effectuées à la demande de Placoplatre, l’exploitation souterraine sera sans impact sur les infrastructures de surface (habitations , équipements publics, routes), la forêt et les promenades. Quant à la carrière à ciel ouvert, elle sera comblée peu à peu, afin de créer un espace naturel. Dès 2017, 40 hectares seront ouverts au public par l’agence des Espaces Verts de la région Ile-de-France (AEV). La remise en état définitive du site est prévue à l’horizon 2030, et un grand parc régional, constitué d’une centaine d’hectares réaménagés, ouvrira alors. Le projet d’exploitation en souterrain du gypse et de remise en état de la carrière à ciel ouvert est proposé et soumis à enquête publique du 2 mai au 2 juin.

> Enquête publique

> Pour en savoir plus

> L’avis du CADEB

Une réflexion au sujet de « A Cormeilles, l’extraction du gypse pourrait continuer en souterrain »

  1. Une catastrophe écologique soutenu par des associations dites écologiques. Une soumission au groupe St Gobain au désespoir des populations locales.
    Des associations écologiques regroupées au sein de la CADEB viennent de donner un avis favorable à la confiscation d’un bien commun au seul profit d’un groupe industriel.
    L’AEV qui représente la région détruit la forêt par des coupes d’arbres démesurées, soi-disant pour régénérer la forêt alors que dans les faits il s’agit d’alléger les sols pour exploiter en galeries souterraines le gypse.
    L’accès d’une bretelle nord pour répartir le flux des camions démontre l’incompétence des associations écologiques.
    En matière de pollution ce n’est pas le nombre de camion qui est important mais le taux de pollution émis par rapport au cheminement des camions. Parler d’équilibrer les flux entre le sud et le nord alors qu’une pente supérieure à 6% entraînera une surconsommation de 10 fois supérieure à l’accès sud. En effet un camion consomment 1 litre de carburant à la tonne, cette consommation est multipliée par 10 lorsque la voie d’accès à une pente supérieure à 5%.
    De cela les pseudos associations écologiques du Val d’oise ne le prenne pas en compte car ce sont en fait des gens qui ne représentent qu’eux mêmes et ne font que organiser le spectacle de la défense des gens qui leur font confiance et les soutiennent.
    C’est dans ce contexte qu’une association implanté sur la butte a déposé un mémo au commissaire enquêteur en s’assurant les services d’un cabinet mondialement connu. Une autre association s’est également créée et entend bien défendre la butte du Parisis par tous les moyens.

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