Mobilisation pour la Plaine

Réunir tous les acteurs de la Plaine de Montesson (élus, agriculteurs, experts, associations, …) et inviter les habitants qui le souhaitent à une découverte de ce territoire central de notre Boucle, tel est l’objectif de la journée du 15 octobre.

Pour le Cadeb, cette préoccupation du devenir de la Plaine n’est pas une nouveauté. Elle est même à l’origine de la création du Collectif.

Tout débute en 1996, après une rencontre à Chatou de diverses associations locales intéressées par la protection de l’environnement et l’avenir du territoire. Sept d’entre elles franchissent le pas et fondent le Cadeb, collectif déclaré selon la loi de 1901. Objectifs principaux : la protection de l’activité maraîchère dans la Boucle (à Carrières, à Montesson) et l’opposition à un projet d‘échangeurs dans la Plaine avec l’autoroute A 14, « porte ouverte à une urbanisation non maîtrisable.

Plus de quinze après, le Collectif compte plus d’une quinzaine d’associations. Même si la perspective d’un échangeur s’éloigne pour le moment, le devenir de la Plaine reste toujours d’actualité, et au centre des priorités du Cadeb.

Nos élus se sont toujours, à juste titre, opposés à une urbanisation massive de la Plaine, souhaitée dans les années 90 par le gouvernement de Michel Rocard, puis, plus récemment par le ministre Gilles de Robien, après un tour d’hélicoptère au dessus de nos espaces maraîchers. Depuis quelques mois, l’État s’interroge sur le devenir des terrains qu’il possède dans la Plaine, sachant que la nécessité de loger les franciliens reste une priorité.

Pour le Cadeb, c’est une certitude : l’heure des choix a sonné. D’où l’idée de mobiliser, dans le monde associatif et au delà, tous ceux qui sont impliqués dans le devenir du territoire.

Dans cette Lettre 34, vous trouverez un supplément de quatre pages sur la Plaine d’aujourd’hui – ses atouts, les menaces auxquelles elle est confrontée – et celle de demain. Le Cadeb émet des propositions pour son devenir et invite tous les acteurs à définir un projet commun, partagé par les habitants.

D’autres territoires ont déjà fait cet exercice. Dans les Yvelines, la Plaine de Versailles et le territoire de Seine Aval s’y sont employés, avec le concours de fonds européens et du Département. Dans le cadre du Réseau rural péri-urbain francilien, des actions de sensibilisation et de mutualisation des compétences se sont mises en place.

Notre journée du 15 octobre peut-elle être le (modeste) acte fondateur d’une démarche de « mobilisation générale » pour la préservation intégrale et la valorisation de nos espaces maraîchers de la Boucle ?

C’est tout le succès que nous nous souhaitons.

Le Bureau du Cadeb