Plusieurs projets affectant notre territoire font actuellement l’objet de concertation. Notre collectif ne peut que s’en féliciter, lui qui depuis 20 ans a toujours privilégié le dialogue au conflit.
Tout d’abord, aux confins de notre territoire, il y a ce projet de port multimodal à Achères, qui devrait voir le jour à partir de 2020, en privilégiant la voie d’eau et le fer au lieu du la route. L’objectif de la concertation post-débat public, commencée en juin 2015, est de « finaliser les caractéristiques du projet avec les habitants et acteurs du territoire », jusqu’à l’enquête publique, prévue début 2018, pour l’autorisation des travaux. Une concertation « très en amont du projet », ce qui est le souhait des associations.
Depuis cette année, c’est le projet de modification de l’offre sur le RER A et la ligne Paris-Saint-Lazare /Cergy, qui fait l’objet d’une concertation, associant les élus des territoires et les associations d’usagers, dont le Cadeb. En clair : combien de trains vont circuler sur les différentes branches du RER et réseau Transilien? La SNCF et la RATP proposent « moins de trains ! » mais qui circuleraient « réellement ». Des sujets sensibles, qui affectent la vie quotidienne de milliers d’usagers, des dossiers hypertechniques, des arbitrages compliqués entre territoires.
Quel sera le résultat des concertations en cours ? La SNCF et la RATP finiront-elles par imposer un point de vue préétabli ? Comment les associations vont-elles pouvoir se positionner ? Nul ne peut le dire à ce jour. La concertation en cours a au moins le mérite de diffuser l’information, de permettre l’étude de variantes, de laisser le temps au débat avant la décision qui devrait être prise par le syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif) début 2017 pour une mise en application en fin d’année.
Avec la nouvelle communauté d’agglomération de St Germain/Boucles de Seine (CASGBS), de nouvelles modalités de concertation se mettent en place peu à peu et une méthode de travail est en cours de définition, notamment dans le domaine des mobilités.
Une remise à plat nécessaire avec le passage de 7 à 20 communes, des interlocuteurs qui pour la plupart ont changé, y compris au sein du Cadeb qui a élargi son territoire d’action. Avec une volonté commune de travailler dans la durée. Un bon départ à confirmer.
Le Bureau du Cadeb