Pour le Cadeb, la concertation est le mode de relation privilégié avec nos élus. Quand elle est réussie, cela permet d’enrichir les projets. Il y a aussi des ratés, de temps en temps, ici et là , obligeant les associations à utiliser d’autres modes d’action. Exemples dans la dernière Lettre du CADEB.
Selon la charte de l’environnement, texte de valeur constitutionnelle, « Toute personne a le droit, dans les conditions et les limites définies par la loi, d’accéder aux informations relatives à l’environnement détenues par les autorités publiques et de participer à l’élaboration des décisions publiques ayant une incidence sur l’environnement. » ( article 7).
La concertation vient donc en amont de la décision et pour le Cadeb elle doit intervenir au début du processus, quand toutes les options sont encore sur la table. En permettant aux habitants et aux associations de participer réellement à la construction des projets, on évite beaucoup de conflits inutiles.
Les associations ne s’interdisent pas de porter les litiges devant les tribunaux, quand nécessaire, et obtiennent assez souvent satisfaction, les juges reconnaissant la justesse de leur point de vue.
La Lettre du Cadeb rend compte régulièrement des actions des associations dans leur commune d’implantation.
Dans la présente, quatre associations s‘expriment. A Bougival, Patrimoine & Urbanisme fait part de sa satisfaction de la concertation entamée pour l’élaboration du PLU. A l’Étang-la-Ville, le comité de défense et de protection stagnovillois exprime auprès du commissaire enquêteur son accord avec le projet présenté, tout en proposant quelques ajouts d’importance. A Houilles, la Défense Citoyenne Ovilloise s’inquiète du réaménagement provisoire de la gare routière pendant les travaux de réalisation d’un immeuble d’habitation, et propose des solutions alternatives pour améliorer la sécurité des usagers et réduire les nuisances subies par les riverains. A Chatou enfin, grâce à l’ADREC, une autorisation de travaux, délivrée par la ville suite à déclaration frauduleuse, a été retirée, permettant ainsi la préservation de cet espace naturel.
Tous les détails sont en pages 5 à 8 de la Lettre. Bonne lecture