Aménagement du territoire

Le PLU de Maisons-Laffitte en enquête publique

mlDu lundi 17 octobre au vendredi 18 novembre, les habitants de Maisons-Laffitte sont invités à participer à l’enquête publique relative au projet de Plan local d’urbanisme (PLU)  de la commune. Le dossier est consultable sur place, en mairie, aux jours et heures d’ouverture habituelles.

On peut également en prendre connaissance sur le site internet de la ville.

Le commissaire enquêteur tiendra quatre permanences, le lundi 17 octobre 2016 de 8 h 30 à 11 h 30, le samedi 5 novembre 2016 de de 8 h 30 à 11 h 30, le mardi 15 novembre 2016 de 14 h 30 à 17 h 30, le vendredi 18 novembre 2016 de 14 h 30 à 17 h 30.

Le public pourra consigner ses observations, propositions et contre-propositions, sur le registre ouvert à cet effet ou les adresser par écrit au commissaire enquêteur, en mairie.

En tant que personne morale associée à l’élaboration du projet, le Cadeb et ses associations membres à Maisons-Laffitte, Réseau vélo 78  et Maisons-Laffitte développement durable, ont exprimé un avis qui est joint au dossier. Vous pouvez en prendre connaissance utilement.

Zac Princesse au Vésinet : une dérogation pour les espèces protégées ?

Parc PrincesseLe public est appelé à donner son avis du 4 au 24 octobre inclus sur la demande de dérogation « espèces faunistiques protégées »  présentée par « Grand Paris aménagement », aménageur du parc Princesse au Vésinet (Yvelines).

Sur les 18,3 hectares du site, le projet prévoit la construction d’environ 450 logements dont 210 logements sociaux, des commerces, un gymnase, des structures d’accueil pour personnes âgées ou associations ainsi que l’extension d’un groupe scolaire et d’une crèche.

Le projet architectural et paysager se veut « respectueux du territoire, du patrimoine et de l’identité des lieux ». Il impactera toutefois le milieu forestier et aquatique du site, sur lequel vivent des espèces protégées : insectes, oiseaux, mammifères, amphibiens.

Les mesures d’évitement et de réduction permettront de limiter une grande majorité des destructions potentielles d’individus identifiés lors de l’étude d’impact, notamment par la préservation de la plupart des arbres présents sur le site. Pour les impacts résiduels, l’aménageur présente auprès des autorités environnementales une demande de dérogation pour « la destruction d’espèces protégées et la destruction de leurs habitats de reproduction, de repos et/ou de nourrissage. »

Le dossier complet est consultable à l’adresse : http://www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/1678A_ZAC_princesse_dossier_demande_dero.pdf

Les observations peuvent être formulées sur l’espace dédié, à l’adresse : http://enqueteur.driee-ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/index.php?sid=23445&lang=fr

Maisons-Laffitte : Vivalto acquiert l’hôpital des courses

chcLe centre hospitalier des Courses (CHC) change encore de main. Un accord vient d’intervenir entre Korian, repreneur de l’établissement en redressement judiciaire il y a deux ans et le groupe Vivalto santé, pour le rachat du CHC. Selon cet accord les activités médicales avec la gériatrie sont maintenues avec notamment un « hôpital de jour » et des consultations ainsi que le service des urgences. Dans un communiqué, Jacques Myard, député-maire de Maisons-Laffitte, précise que l’accord « a reçu l’aval de l’Autorité Régionale de Santé (ARS), ce qui prouve qu’elle reconnait l’utilité du CHC dans son territoire, c’est là un atout important pour plus de 120 000 habitants. » D’après le député–maire, la question sociale est préservée grâce au maintien d’une grande partie du personnel sur place et pour les autres une réaffectation au sein du groupe Korian. De son côté, le groupe Vivalto se présente comme un des leaders de l’hospitalisation privée, avec un réseau de 16 établissements de santé privés, dont la clinique de l’Europe à Port-Marly (Yvelines). En 2002, le Cadeb s’était mobilisé pour le maintien d’urgences de proximité sur le territoire, recueillant près de 6000 signatures qui ont contribué à l’ouverture d’un service d’urgences au CHC.

Débat public sur le projet Europacity

VISUEL_SITEJusqu’au 13 juillet prochain, la commission nationale du débat public (CNDP) organise un débat sur le projet Europacity, porté par Immochan. La filiale du groupe Auchan envisage d’ouvrir en 2024, sur 80 ha de terres agricoles du Triangle de Gonesse (Val d’Oise), un immense centre commercial, culturel et de loisirs, relié au centre de Paris par la future ligne 17 du métro. Un projet de 3,1 milliards d’euros d’investissement sur 630 000 m2 qui vise à accueillir 30 millions de visiteurs par an.  Ce projet pharaonique est contesté par les associations environnementales locales, avec le soutien de FNE Ile-de-France. Elles le jugent destructeur d’emplois, et fatal à la préservation de l’environnement due aux générations futures.

> Le site du collectif opposé au projet
> Pour déposer un avis sur le site du débat public

A Cormeilles, l’extraction du gypse pourrait continuer en souterrain

P1060626En 2016, les possibilités d’extraction à ciel ouvert du gypse dans la carrière « Lambert » à Cormeilles-en-Parisis seront épuisées. Afin de pérenniser son activité sur le site, avec notamment une usine qui emploie 150 salariés pour la fabrication de plâtre, l’entreprise Placoplatre a demandé l’autorisation de continuer l’exploitation en souterrain sous la butte des bois de Cormeilles pour une durée de 30 ans. L’extraction du gypse s’effectuera en creusant entre 50 et 80 m sous terre des galeries de 8 m de large, en laissant entre elles des piliers carrés de 10 m de côté. Les galeries sont remblayées au fur et à mesure pour une mise en sécurité définitive. D’après les études effectuées à la demande de Placoplatre, l’exploitation souterraine sera sans impact sur les infrastructures de surface (habitations , équipements publics, routes), la forêt et les promenades. Quant à la carrière à ciel ouvert, elle sera comblée peu à peu, afin de créer un espace naturel. Dès 2017, 40 hectares seront ouverts au public par l’agence des Espaces Verts de la région Ile-de-France (AEV). La remise en état définitive du site est prévue à l’horizon 2030, et un grand parc régional, constitué d’une centaine d’hectares réaménagés, ouvrira alors. Le projet d’exploitation en souterrain du gypse et de remise en état de la carrière à ciel ouvert est proposé et soumis à enquête publique du 2 mai au 2 juin.

> Enquête publique

> Pour en savoir plus

> L’avis du CADEB

PSG à Grignon : la contestation s’amplifie

chateausiteDe plus en plus de voix s’élèvent contre l’implantation du Paris Saint Germain à Thiverval-Grignon, au cÅ“ur de la Plaine de Versailles. Associations environnementales, profession agricole, enseignants, chercheurs, société civile se mobilisent contre le projet de rachat par le club parisien de cette propriété du ministère de l’Agriculture, qui s’étend sur près de 500 hectares et comprend un château de style Louis XIII classé aux monuments historiques, de nombreux bâtiments d’époque, des dizaines d’hectares de jardins et de terres, dont 88 hectares de terres agricoles. Un endroit rêvé pour le PSG qui dispose d’un budget de 300 M€ pour acheter un terrain à la mesure de ses ambitions, et y implanter, à terme, son quartier général, un centre de formation, 18 terrains de football, un stade de 5 000 places et un parking de 1 000 places.

Une pétition contre la venue du club parisien à Grignon a déjà recueilli près de 9.000 signatures. Face à cette fronde, les dirigeants du PSG tardent à prendre leur décision.

Deux autres villes, candidates de longue date pour accueillir le club parisien, reprennent espoir :   Poissy et Saint-Germain-en-Laye. Cette dernière commune, qui abrite le PSG depuis 1975 au Camp des loges, devenu trop petit, propose une nouvelle implantation sur le territoire communal, dans la plaine d’Achères. Les terres, ayant servi de zone d’épandage des boues de la station d’épuration toute proche, appartiennent à la ville de Paris qui n’en a plus l’utilité.

Un dossier à suivre par la nouvelle intercommunalité St Germain Boucles de Seine, … et les associations d’environnement concernées.

Le Scot entre en vigueur

Voté par le Conseil communautaire du 28 octobre 2015, le Scot vient de recevoir l’approbation de l’Etat et devient donc exécutoire au 1er janvier.

Document d’urbanisme intercommunal, le Scot concerne les villes de Carrières-sur-Seine, Chatou, Croissy-sur-Seine, Houilles, Montesson, Sartrouville et le Vésinet.

Ces sept villes faisaient partie jusqu’au 31 décembre dernier de la communauté d’agglomération  de la boucle de la Seine. Elles deviennent membres au 1er janvier de la communauté d’agglomération Saint Germain  Boucles de Seine, qui comprend au total vingt communes.

Le Scot définit notamment les espaces agricoles à préserver à long terme dans la plaine de Montesson. Une avancée significative, même si les surfaces retenues sont en deçà des demandes de la profession agricole et des associations d’environnement. Le document fixe aussi  le rythme annuel de constructions de logements, avec des dispositions commune par commune pour mise en conformité avec les obligations légales, en matière notamment de logements sociaux.

Le SCoT adopté par le Conseil communautaire après enquête publique

Le Schéma de Cohérence territoriale (Scot) de la Boucle de la Seine a été approuvé par le Conseil communautaire le 28 octobre. Suite aux remarques exprimées par les personnes publiques associés et à enquête publique, le document a été modifié sur plusieurs points, qui vont dans le bon sens. La plaine agricole est davantage préservée  que dans le document d’origine, mais toujours moins que ce que demandent la profession agricole et les associations d’environnement. Le rythme annuel de constructions de logements a été accru, pour mise en conformité avec les obligations légales.

> Lire le rapport de la commission d’enquête
> Le détail des modifications est disponible sur le site internet de la Cabs
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