Environnement

Protection de la forêt de St Germain : des avancées et des reculs

Qui dans notre communauté d’agglomération n’a pas arpenté un jour la forêt de Saint-Germain? Elle accueille en effet environ 3 millions de visiteurs par an. Et c’est une forêt fragile soumise à la pression grandissante des agglomérations qui l’environnent. Elle est traversée par des routes, des voies ferrées. Le nouveau projet très inquiétant de tram-train pour relier les gares de Saint-Germain grande ceinture et du RER à Saint-Germain-en-Laye a déjà eu pour conséquence des défrichages supplémentaires mordant encore une fois sur les surfaces boisées.

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Dépôts sauvages en forêt : le ramassage reprend

Depuis le 29 novembre, l’ONF a repris ses ramassages de dépôts sauvages en  forêts de Saint-Germain et Marly. Plusieurs semaines seront nécessaires pour évacuer les 36 dépôts recensés en forêt de Saint-Germain et les 20 dans celle de Marly.

Les ramassages avaient été  interrompus en septembre, faute de financement. Cette position avait alerté la Région Île-de-France et les collectivités : une subvention exceptionnelle a été accordée sur les volets fonctionnement et investissements. Cela permettra de mettre en place, dès 2019, des aménagements  de prévention.  Le principe : bloquer des entrées de forêt avec des portiques, barrières, merlons, enrochement ; multiplication du dispositif des appareils photos.

> Le communiqué de l’ONF

Enquête publique sur la révision allégée du PLU de Bezons

Objet d’une enquête publique qui s’est terminée le 6 aout, la révision du PLU de Bezons prévoit notamment la suppression de la protection des espaces boisés sur l’ile fleurie en vue des travaux de construction d’un pont sur la Seine dans le cadre du projet Eole (liaison RER E Paris/Mantes) et des aménagements prévus par le Conseil départemental du Val d’Oise.

FNE Ile-de-France a déposé un avis au nom des associations exerçant leur activité dans les départements concernés : Hauts de Seine, Val d’Oise, Yvelines.

L’union régionale dont le Cadeb est membre est opposée à ce déclassement et demande le rétablissement de la protection à l’issue des travaux.

> L’avis de FNE

> L’avis des associations locales

Enquête publique sur le classement de la forêt de Saint-Germain en forêt de protection

Du jeudi 3 mai 2018 au samedi 2 juin  à 12h00, a lieu une enquête publique portant sur le classement en forêt de protection du massif forestier situé sur le territoire des communes de Saint-Germain-en-Laye et du Mesnil-le-Roi.

Le dossier d’enquête publique est consultable dans les mairies de Saint-Germain-en-Laye et du Mesnil-le-Roi et sur Internet à l’adresse suivante : http://www.yvelines.gouv.fr/Publications/Enquetes-publiques/Urbanisme-Amenagement

Pendant la durée de l’enquête, le public pourra inscrire ses observations et propositions sur le registre dématérialisé accessible à l’adresse suivante : http://protection-massif-forestier-st-germain-en-laye-mesnil-le-roi.enquetepublique.net/

Les observations et propositions pourront aussi être transmises à l’adresse électronique suivante : protection-massif-forestier-st-germain-en-laye-mesnil-le-roi@enquetepublique.net

> Avis d’ouverture d’enquête

> L’avis du CADEB

Protection de la forêt de Saint-Germain : bientôt l’enquête publique

Le statut de «forêt de protection » de la forêt de Saint-Germain est en bonne voie. Le travail technique semble se poursuivre pour déterminer le périmètre précis de la protection. Des réunions de concertation devraient avoir lieu d’ici la fin de l’année 2017 et une enquête publique début 2018.
Il faut rester malgré tout très prudent sur le périmètre qui sera défini : la zone forestière de 70-100 hectares comprise entre le Camp des Loges et la ville de Saint Germain va se trouver enclavée par le Tram-Train et pourrait être soumise à des appétits immobiliers. Il en va de même de quelques secteurs forestiers autour de la zone de triage au nord du massif.
De manière générale, l’association des Amis de la forêt de Saint-Germain et de Marly exprime sa satisfaction dans ce dossier qu’elle défend de longue date.

Le Cadeb vous invite à soutenir l’action des Amis de la forêt en signant la pétition de l’association, qui a déjà recueilli près de 1300 signatures depuis son lancement à l’été 2017.

Le plan de protection de l’atmosphère mis en enquête publique est très insuffisant

Les plans de protection de l’atmosphère (PPA) sont « des plans d’actions qui décrivent les mesures à mettre en œuvre pour une amélioration réelle de la qualité de l’air, tant en pollution chronique que pour diminuer le nombre d’épisodes de pollution ».

Pour FNE IDF, le plan francilien mis en enquête publique du 18 septembre au 31 octobre est très insuffisant. En effet, « les objectifs de ce futur plan ne sont pas assez contraignants, pour les différents secteurs tels que le trafic routier, le transport aérien (augmentation de + 14 % de la pollution), le chauffage résidentiel (l’accent étant mis sur le chauffage au bois qui est très polluant mais globalement minoritaire en Ile de France), et l’agriculture qui n’a aucune obligation exceptée celle de faire quelques études pour indiquer ce qu’elle émet et ce qu’il faudrait faire pour le futur. »

Nous vous invitons à prendre connaissance du projet de PPA et à déposer une observation sur le site du ministère.

 

Dernière ligne droite pour demander à l’Europe un droit pour les sols

En Europe, il existe une directive cadre sur l’eau, une sur l’air mais pour la terre ? Rien. Nos sols ne possèdent aucune protection juridique européenne. Pourtant, les enjeux autour de ce bien commun sont immenses. France Nature Environnement se mobilise donc, avec 400 organisations européennes, autour de l’Appel du Sol, sorte de méga-pétition pour demander à l’Europe de donner aux sols la protection qu’ils méritent. Vous avez jusqu’au 11 septembre pour signer et faire signer l’appel du sol

Le tribunal annule le PLU de Bougival

Par décision en date du 20 juillet 2017, le Cour administrative d’appel  de Versailles a annulé le PLU de la commune de Bougival (Yvelines) suite au recours intenté par l’association « Patrimoine & Urbanisme » (P&U) de Bougival, plusieurs autres associations (dont le Cadeb) et des particuliers. Le tribunal a retenu les arguments des défenseurs de l’environnement et relevé que la ville commettait une « erreur manifeste d’appréciation », du fait notamment de « l’atteinte portée à la protection des sites et des paysages par l’effet de la suppression d’espaces boisés classés présentant un caractère remarquable », en particulier sur la colline dite des Impressionnistes.

Consultez le communiqué de la cour d’appel de Versailles